Les deux dernières rencontres de négociation n’ont pas permis d’avancées significatives. Les représentants du Secrétariat du Conseil du trésor n’avaient pas de réponse à propos de notre dernier dépôt, et n’avaient aucune proposition à faire. Nous nous demandons pourquoi les représentants des entreprises privées tardent encore à répondre à nos demandes. Ce dépôt était un troisième de notre part alors que nous attendons un retour de la partie patronale depuis 19 septembre dernier.
Malgré la signature d’une nouvelle convention par un des syndicats du préhospitalier, c’est toujours plus de 50% des paramédics du Québec qui sont sans contrat de travail.
Rappelons que les représentants patronaux souhaitent toujours nous imposer l’entente inéquitable signée par l’autre syndicat. La prime basée sur le temps d’utilisation clinique (TUC), une « prime Montréal » déguisée, divise les paramédics des grands centres et ceux des régions. La prime d’assiduité de 4 % pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel, plutôt que celle de 8 % consentit aux paramédics qui ont des postes à temps plein, est injustifiable et ne représente pas les valeurs d’équité et de justice auxquelles nous adhérons.
La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.
Pour la suite, le médiateur a proposé de rencontrer chacune des parties afin de préparer un cahier de travail qui pourrait faire avancer la négociation. Nous ne baisserons jamais les bras et n’accepterons jamais une offre qui divise les paramédics.